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Le constat de notre situation agricole et environnementale est fort bien décrit par M. de Schutter (rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation), lequel affirme que le modèle agro-industriel est dépassé et que la solution aux défis alimentaires actuels ne viendra pas des Etats mais des citoyens.

Notre modèle agricole, fondé sur des intrants intensifs (engrais et pesticides) et dépendant de l'industrialisation toujours plus poussée de l'agriculture, est à bout de souffle. Il faut donc changer de cap et aller vers l'agroécologie. 

La modernisation de l'agriculture mondiale s'est fait uniquement selon un modèle productiviste, de grands acteurs dominent le marché, aussi bien au niveau des producteurs d'intrants que des industries de transformation, la possibilité pour de petits acteurs ou même des acteurs de taille moyenne de créer des alternatives est donc très limitée. Nos modes de vie pressés sont devenus dépendants quant à eux, d'une alimentation transformée et facile à préparer. Ces points bloquant, tout ou partie, une rapide évolution vers un nouveau modèle plus respectueux de l'humain et de l'environnement est attendue et souhaitée par un nombre croissant de consommateurs et d'acteurs économiques.

Il y a bien une prise de conscience de ce que l'agriculture familiale apporte en matière de réduction de la pauvreté rurale, de gestion raisonnée des écosystèmes ou de diversité des productions agricoles et des systèmes alimentaires. Mais rares sont les gouvernements ayant les moyens budgétaires de la soutenir et d'organiser la coexistence entre agriculture industrielle et agriculture familiale. Ajoutez à cela le dramatique et irréversible dépassement des 9 limites planétaires (changement climatique, intégrité de la biosphère, perturbation des cycles biochimiques de l'azote et du phosphore, modifications de l'occupation des sols, introduction de nouvelles entités dans l'environnement, utilisation d’eau douce, diminution de la couche d’ozone stratosphérique, acidification des océans, concentration des aérosols atmosphériques) dont les 6 premières sont d’ors et déjà franchies et vous mesurez sans contestation possible toute l'urgence d'agir.

La transformation des systèmes alimentaires s'opérera à partir d'initiatives locales, il faut accorder une grande place aux citoyens dans la prise de décision. Il est probable qu'existe à terme une transition imposée plus par des initiatives venues d'en bas que par des réglementations imposées d'en haut.

 

Chaque projet, chaque volonté étant important pour aller dans cette direction, je me propose de vous accompagner, car l'amélioration générale ne pourra être que la somme des améliorations individuelles.

Agriculteur, particulier, élu, chef d'entreprise, responsable associatif... vous êtes un acteur du changement, ensemble nous donnerons vie à votre projet.

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